Cri de femme 2018 festif pour dénoncer les violences

La distribution complète de l’édition 2016 au Théâtre Le 10

Un « Cri de femme » festif pour dénoncer les violences

Ce samedi 10 mars aura lieu la huitième édition luxembourgeoise du festival « Cri de femme ». Petit regard sur une manifestation avec des artistes au grand cœur.


Miriam R. Krüger pendant le festival « Cri de femme » en 2016
Chaque année, en mars, a lieu le festival international de poésie et d’art « Cri de femme ». Cet événement a été fondé en République dominicaine par le Mouvement international des femmes poètes (Mujeres Poetas Internacional), et a essaimé dans le monde entier grâce au dynamisme de correspondantes locales qui, telles des franchisées, se démènent pour proposer des lectures et des performances dans leurs pays respectifs. Leur but ? « Rendre un juste hommage aux femmes à travers la poésie, la musique, les arts et d’autres activités, et apporter un message contre toutes les formes de violences qui leur sont infligées. »

Au Luxembourg, c’est Miriam R. Krüger qui assure les fonctions d’ambassadrice de Mujeres Poetas Internacional. Une artiste pas inconnue des lecteurs du woxx et bien insérée dans le tissu culturel grand-ducal. Cette année encore, elle invite à une grande soirée de sensibilisation où diverses disciplines artistiques seront représentées. Ça se passera samedi 10 mars au Théâtre Le 10 à partir de 20h, et si l’on excepte les couleurs un peu criardes de l’affiche, l’éclectisme de bonne tenue sera au programme. D’abord, part belle à la poésie, comme de bien entendu, avec l’organisatrice elle-même et ses acolytes James Leader, Florent Toniello et Jean-Marc Want : de quoi goûter à des univers variés et multilingues, profonds ou légers, ironiques ou combatifs. Moins poétique mais tout aussi littéraire, Tullio Forgiarini viendra sûrement apporter une touche de l’humour pince-sans-rire qui caractérise ses romans. Les mots, toujours les mots ensuite, avec des monologues théâtraux d’Alain Holtgen-Steffen et Sandrine Gashonga. Et puis en avant l’éclectisme, avec sur le côté musique le rock acoustique de Jean-Jacques André et la bossa nova de Mary M, et du côté mouvement une performance dansée de Gianfranco Celestino. (Les performances de Silvana Calmet et Henning Walker sont pour leur part annulées.)

Il y en aura donc pour tous les goûts, et la convivialité est garantie dans le charmant théâtre de poche de Neudorf où petite restauration et rafraîchissements seront proposés. Alors, pourquoi ne pas se laisser tenter par ce « Cri de femme » 2018, pour rappeler que les violences faites aux femmes, ce n’est pas seulement sur les réseaux sociaux qu’on s’en indigne ?

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